On peut toujours rêver...

Ça commence plutôt mal, de Meudon, j’ai pour ces endroits disparus, une furtive nostalgie : l’Artisanie, l’échoppe d’Antiquités salon de thé en bordure de la forêt ; je n’irai tout de même pas jusqu’à regretter les vaches de la ferme à l’angle de la rue des Capucins et de la route des Gardes, ni le marché de la place Stalingrad, les guinguettes où l’on dansait dans le bois près de la fontaine Sainte Marie, mais quand même...

Laissant libre cours à mon imagination, suite à la chaleur du mois d’août, j’imagine volontiers au Centre d’Art et de la Culture, un petit « resto » à l’étage l’hiver, alternant l’été : avec terrasse et parasols ; nous pourrions avant ou après le spectacle, boire un verre, dévorer une salade, savourer une frugale assiette de charcuteries, bavarder, échanger...

Prolixe, dans les jardins du Potager du Dauphin, lors de l’une de ces après-midi ensoleillées, j’ajouterai par magie, le charme discret d’un kiosque (amovible) et quelques chaises pliantes... ou à l’heure heureuse de la sieste un groupe de musiciens, une chorale, pourrait alors s’exprimer. Improvisant aussi dans la foulée, une buvette à roulette ce qui ne serait pas forcément contradictoire. Complémentarité de saison, dans ce lieu intergénérationnel...

Et pour ne pas vexer l’Orangerie et les jardins de l’Observatoire, pendant la période estivale, je multiplierai les manifestations artistiques : expositions, cinéma en plein air, concerts, dîner aux chandelles et bal masqué !.. installations artistiques, (j’ai beaucoup apprécié les orangers de Michel Herzele) projection du mur d’images, pique-nique de l’association des artistes, et baptême « maîtrisé » de mongolfière, etc...

Dans les bois et les étangs, je me lâche ☺... parcours en accro branche, chemin aérien et sportif, rivalisant avec un sentier balisé au sol par des œuvres originales et périssables, donc renouvelables. (empreintes, bambous, totems, personnages de papier mâché, sculptures végétales...) un circuit ludique autour des étangs relookés et égayés., Airs de jeux, sans oublier les pécheurs, les boulistes, en prime une petite plage avec cabanons « artistiquement intégrés » objet : pique-nique et observation de la nature...

Suite délirante...

Bien sûr un bal masqué serait un tant soi peu ringard si ce n’est que je ne l’imagine pas autrement qu’extravagant, sans vulgarité ni stéréotypes : entre Venise et la chenille... il y a sûrement un l’espace pour une fête Rabelaisienne... une fête tonitruante, avec des costumes inventifs, excluant toutes déclinaisons du genre Super Man ou Zorro...

Quant aux cabanons, discrète précision, je suis ravi, amoureux, des cabines de plages... imaginons aux bords des étangs quelques cabanes bohèmes, utilisées comme lieu de détente, un voisinage bucolique... Ah, l’amour de la sieste, des parties de cartes entre amis.

Dans cette énumération non exhaustive... je serai aussi tenté d’ajouter une balade en péniche bus, allant de l’île de la jatte à l’île de la cité... En soirée un dancing flottant, alternance de musique « classique » et concours de disc jockey, chaque participant apportant sa sélection d’ambiance favorite sur clef usb, au public de choisir... une mini croisière au fil de l’eau aux rythmes endiablés, salsa, rock, slow, danse orientale...